« Les toits non végétalisés doivent être raccordés à des citernes. L’eau doit être utilisée comme eau d’usage. »
Cela signifie que les eaux de surface des toits non végétalisés doivent être recueillies, et que les citernes utilisées à cet effet ne doivent pas seulement retenir l’eau (c’est-à-dire retarder son évacuation vers le réseau d’égouts), mais qu’on doit aussi l’utiliser (c’est-à-dire qu’il ne doit plus être nécessaire de l’évacuer).
À cette fin, il faut couvrir ses besoins en eau d’usage avec cette eau. « Eau d’usage » est un terme désignant l’eau destinée à un usage sans exigences particulières de qualité. Ce terme sert donc à distinguer de « l’eau potable » (destinée à la consommation alimentaire, avec une qualité assurée en conséquence). La consommation ne doit donc pas se faire en utilisant cette eau également à des fins de consommation potable. Cette formulation est motivée pour des raisons juridiques, rien de plus.
Concrètement, cela signifie simplement que seules les personnes capables d’utiliser la quantité de précipitations correspondante qui s’écoule de leurs toits sans végétation devraient choisir de ne pas végétaliser ces toitures.