Bauexperte
22.09.2014 13:48:04
- #1
Bonjour,
Souris, ça pourrait être pire ... moi aussi je le fais
Tous les forums ont en commun de dériver à un moment donné, dans les discussions, vers le domaine microscopique ; dans ce cas précis concernant la question parquet ou moquette. Il convient selon moi de prendre en compte d’autres facteurs sur ce sujet, plutôt que de se demander si la physique oui/non ou un surcoût minime.
Voici un texte intéressant d’un bureau d’expertise de Coblence :
**Il est connu qu’il existe des chauffages de surface qui se distinguent entre chauffage au sol à eau chaude et chauffage au sol électrique. On distingue en outre entre chauffage direct au sol et chauffage par accumulation au sol. L’utilisateur effectif des constructions de sols chauffants, qu’il soit locataire ou propriétaire, s’intéresse surtout aux aspects économiques concernant la consommation d’énergie, etc. Pour l’utilisateur, il est essentiellement important que les chauffages de surface ne soient pas trop lents, mais qu’ils réchauffent assez rapidement les pièces pour que le bien-être et le sentiment de confort soient assurés. Pour le consommateur/utilisateur, il importe peu qu’il s’agisse de carreaux en grès cérame, d’éléments en marbre, de revêtements textiles ou élastiques, ou encore d’un parquet/lames campagne. Les revêtements de sol susmentionnés, y compris le parquet, présentent cependant des coefficients de dilatation thermique linéaire très différents, ce qui doit impérativement être pris en compte dans les constructions chauffées.
Les dommages au sol majoritairement constatés dans le passé sous forme de fissures et marquages de fissures, y compris les joints de rupture, ont diminué dans le secteur du sol, car les planificateurs et aussi les entreprises spécialisées respectent et prennent en compte le thème des « joints de mouvement des chauffages de sol, joints périphériques/joints de pièce et joints de délimitation de champs ».
Quels types de dommages/manifestations sont connus dans les constructions de sols/couches de répartition chauffées ?
En ce qui concerne les carreaux céramiques/plaquettes, y compris les éléments en pierre naturelle, plaques de marbre et grès cérame, il existe toujours, selon la géométrie des locaux respectifs et les contraintes/incisions, des déformations, joints de rupture et fissures correspondantes.
Les revêtements de sol élastiques et textiles présentent soit des modifications dimensionnelles/retraits, soit des « soulèvements en forme de vers » dus à des « joints de rupture » et/ou fissures dans la couche de chape à la surface du revêtement. Le parquet massif et les éléments de pavage en bois montrent aussi, sous une charge thermique élevée, des joints de rupture et/ou des joints inhabituels dans les surfaces en bois/pavage/parquet. Sur les surfaces de parquet multicouches, il se forment aussi des joints, mais principalement des décollements de couche supérieure et/ou « fissures sèches ».
Les chauffages de sol/chauffages de surface produisent une chaleur rayonnante
La chaleur rayonnante/température de rayonnement provoque dans le parquet massif ainsi que dans le parquet multicouche un dessèchement excessif, qui non seulement cause des « fissures sèches » dans le parquet multicouche (dans la lamelle de surface), mais aussi des déformations des éléments de parquet et des joints inhabituels dans les surfaces de parquet massif. L’expertise montre qu’un grand nombre de « fissures sèches » et autres dommages au parquet sont dus au fait que les locataires/utilisateurs posent en plus des tapis très épais taillés sur mesure sur les surfaces de parquet. L’auteur de cet article technique a relevé à la surface d’éléments de parquet recouverts de tapis des températures de sol supérieures à 40 °C. Ce dernier fait entraînera surtout en hiver des dégâts sur les parquets en raison de la charge thermique accrue/chaleur rayonnante sur les surfaces de parquet sous les tapis posés.
Comment les tribunaux se prononcent-ils dans ce type de dommage ?
L’auteur de cet article technique connaît plusieurs jugements dans lesquels le tribunal a donné raison au client/utilisateur, car le contractant n’a pas suffisamment informé, en ce qui concerne la construction de sol chauffée, que la température de surface/température au sol ne doit pas dépasser 27 °C–29 °C même avec des tapis sur mesure. Les tribunaux renvoient alors systématiquement aux entreprises spécialisées et à leur obligation d’information.
Ces indications s’appliquent-elles uniquement aux surfaces de parquet ?
Les fabricants de revêtements de sol design écrivent aussi dans leur fiche technique :
« …adapté au chauffage au sol, températures supérieures à 27 °C–29 °C non autorisées
Là encore, le contractant n’a aucun contrôle sur les conditions sur site, ni sur les mesures dans lesquelles le client/utilisateur pose des tapis supplémentaires sur les revêtements design. Des températures de rayonnement/charges thermiques de > 35 °C jusqu’à 40 °C sont alors habituelles. La définition/spécification « adapté au chauffage au sol » ne dit rien sur l’apparition de décolorations et/ou écarts de teinte, et/ou de fissures sèches dans une couche de parquet. L’expression « adapté au chauffage au sol » se réfère essentiellement à la résistance thermique d’une couche de parquet/revêtement de sol, qui ne devrait pas dépasser la valeur de 0,17 m² K/W.
Constructions de sol chauffées et humidité relative
En raison des températures de surface plus élevées sur une chape chauffante, l’humidité de l’air dans la couche d’air immédiatement adjacente au sol se modifie. De tels rapports peuvent être calculés. Dans un climat intérieur avec une certaine température associée à une pression de saturation de vapeur d’eau, une pression partielle de vapeur d’eau se forme à une certaine humidité relative. Comme la pression partielle de vapeur d’eau dans un volume d’air fermé reste constante, l’humidité relative diminue en fonction de la pression de saturation de vapeur d’eau à la surface du sol.
Il est prouvé par calcul qu’avec des chapes chauffantes à une température de surface de seulement 25 °C, on obtient une réduction de l’humidité du bois du matériau parquet d’environ 2 %, soit par ex. de 9 % à 7 %. Si l’on considère par exemple des températures de surface de chape de 29 °C, voire de 35 °C au bord des fenêtres, on obtient des taux d’humidité du bois très faibles. Même avec les conditions de vie actuelles, avec des températures nettement supérieures à 20 °C et une humidité relative nettement inférieure à 50 %, une humidité du bois de 7 % est une valeur souvent sous-estimée dans la pratique, de sorte que l’humidité du bois peut descendre en dessous de 5 % sur parquets sur chapes chauffantes, surtout si les surfaces de parquet/les bois sont en plus recouverts de tapis sur mesure. Cette humidité modifiée du bois entraîne un retrait, donc un processus de retrait des bois de parquet.
En résumé, il faut constater que les sols en bois/surfaces de parquet ne doivent pas être recouverts de tapis épais et denses, c’est-à-dire de tapis sur mesure, car outre l’augmentation inadmissible de la résistance thermique, la température à la surface du sol en bois/des surfaces de parquet augmente encore de façon disproportionnée. Une température de surface plus élevée s’accompagne toujours d’une diminution de l’humidité de l’air ; c’est pourquoi les sols en bois/surfaces de parquet sur chapes chauffantes recouverts de tapis présentent sous ces tapis des joints importants, mais aussi des fissures sèches, les joints de rupture déjà mentionnés plusieurs fois ainsi qu’un décollement des lamelles de couche supérieure dans les parquets multicouches.
Plus que jamais, en raison de la jurisprudence actuelle et des circonstances décrites, le contractant est tenu, dans le cadre de son obligation d’information, de signaler au client/utilisateur la charge thermique et ses conséquences lors de constructions de sols chauffants.
La situation décrite s’applique aussi aux revêtements de sol élastiques, notamment les revêtements design qui ont tendance à se décolorer à des charges thermiques de > 29 °C.
J’ai aussi 2 monstres ; une vieille diva (européenne à poil court) ainsi qu’un jeune (mélange Norvégien/Ragdoll). Comme ils ont accès partout, je connais bien le problème et ne peux que te conseiller d’aspirer plus souvent les endroits favoris ; autrement tu ne viendras pas à bout du problème des poils
Cordialement, Bauexperte
Toujours ce sarcasme ici.
Souris, ça pourrait être pire ... moi aussi je le fais
Tous les forums ont en commun de dériver à un moment donné, dans les discussions, vers le domaine microscopique ; dans ce cas précis concernant la question parquet ou moquette. Il convient selon moi de prendre en compte d’autres facteurs sur ce sujet, plutôt que de se demander si la physique oui/non ou un surcoût minime.
Voici un texte intéressant d’un bureau d’expertise de Coblence :
**Il est connu qu’il existe des chauffages de surface qui se distinguent entre chauffage au sol à eau chaude et chauffage au sol électrique. On distingue en outre entre chauffage direct au sol et chauffage par accumulation au sol. L’utilisateur effectif des constructions de sols chauffants, qu’il soit locataire ou propriétaire, s’intéresse surtout aux aspects économiques concernant la consommation d’énergie, etc. Pour l’utilisateur, il est essentiellement important que les chauffages de surface ne soient pas trop lents, mais qu’ils réchauffent assez rapidement les pièces pour que le bien-être et le sentiment de confort soient assurés. Pour le consommateur/utilisateur, il importe peu qu’il s’agisse de carreaux en grès cérame, d’éléments en marbre, de revêtements textiles ou élastiques, ou encore d’un parquet/lames campagne. Les revêtements de sol susmentionnés, y compris le parquet, présentent cependant des coefficients de dilatation thermique linéaire très différents, ce qui doit impérativement être pris en compte dans les constructions chauffées.
Les dommages au sol majoritairement constatés dans le passé sous forme de fissures et marquages de fissures, y compris les joints de rupture, ont diminué dans le secteur du sol, car les planificateurs et aussi les entreprises spécialisées respectent et prennent en compte le thème des « joints de mouvement des chauffages de sol, joints périphériques/joints de pièce et joints de délimitation de champs ».
Quels types de dommages/manifestations sont connus dans les constructions de sols/couches de répartition chauffées ?
En ce qui concerne les carreaux céramiques/plaquettes, y compris les éléments en pierre naturelle, plaques de marbre et grès cérame, il existe toujours, selon la géométrie des locaux respectifs et les contraintes/incisions, des déformations, joints de rupture et fissures correspondantes.
Les revêtements de sol élastiques et textiles présentent soit des modifications dimensionnelles/retraits, soit des « soulèvements en forme de vers » dus à des « joints de rupture » et/ou fissures dans la couche de chape à la surface du revêtement. Le parquet massif et les éléments de pavage en bois montrent aussi, sous une charge thermique élevée, des joints de rupture et/ou des joints inhabituels dans les surfaces en bois/pavage/parquet. Sur les surfaces de parquet multicouches, il se forment aussi des joints, mais principalement des décollements de couche supérieure et/ou « fissures sèches ».
Les chauffages de sol/chauffages de surface produisent une chaleur rayonnante
La chaleur rayonnante/température de rayonnement provoque dans le parquet massif ainsi que dans le parquet multicouche un dessèchement excessif, qui non seulement cause des « fissures sèches » dans le parquet multicouche (dans la lamelle de surface), mais aussi des déformations des éléments de parquet et des joints inhabituels dans les surfaces de parquet massif. L’expertise montre qu’un grand nombre de « fissures sèches » et autres dommages au parquet sont dus au fait que les locataires/utilisateurs posent en plus des tapis très épais taillés sur mesure sur les surfaces de parquet. L’auteur de cet article technique a relevé à la surface d’éléments de parquet recouverts de tapis des températures de sol supérieures à 40 °C. Ce dernier fait entraînera surtout en hiver des dégâts sur les parquets en raison de la charge thermique accrue/chaleur rayonnante sur les surfaces de parquet sous les tapis posés.
Comment les tribunaux se prononcent-ils dans ce type de dommage ?
L’auteur de cet article technique connaît plusieurs jugements dans lesquels le tribunal a donné raison au client/utilisateur, car le contractant n’a pas suffisamment informé, en ce qui concerne la construction de sol chauffée, que la température de surface/température au sol ne doit pas dépasser 27 °C–29 °C même avec des tapis sur mesure. Les tribunaux renvoient alors systématiquement aux entreprises spécialisées et à leur obligation d’information.
Ces indications s’appliquent-elles uniquement aux surfaces de parquet ?
Les fabricants de revêtements de sol design écrivent aussi dans leur fiche technique :
« …adapté au chauffage au sol, températures supérieures à 27 °C–29 °C non autorisées
Là encore, le contractant n’a aucun contrôle sur les conditions sur site, ni sur les mesures dans lesquelles le client/utilisateur pose des tapis supplémentaires sur les revêtements design. Des températures de rayonnement/charges thermiques de > 35 °C jusqu’à 40 °C sont alors habituelles. La définition/spécification « adapté au chauffage au sol » ne dit rien sur l’apparition de décolorations et/ou écarts de teinte, et/ou de fissures sèches dans une couche de parquet. L’expression « adapté au chauffage au sol » se réfère essentiellement à la résistance thermique d’une couche de parquet/revêtement de sol, qui ne devrait pas dépasser la valeur de 0,17 m² K/W.
Constructions de sol chauffées et humidité relative
En raison des températures de surface plus élevées sur une chape chauffante, l’humidité de l’air dans la couche d’air immédiatement adjacente au sol se modifie. De tels rapports peuvent être calculés. Dans un climat intérieur avec une certaine température associée à une pression de saturation de vapeur d’eau, une pression partielle de vapeur d’eau se forme à une certaine humidité relative. Comme la pression partielle de vapeur d’eau dans un volume d’air fermé reste constante, l’humidité relative diminue en fonction de la pression de saturation de vapeur d’eau à la surface du sol.
Il est prouvé par calcul qu’avec des chapes chauffantes à une température de surface de seulement 25 °C, on obtient une réduction de l’humidité du bois du matériau parquet d’environ 2 %, soit par ex. de 9 % à 7 %. Si l’on considère par exemple des températures de surface de chape de 29 °C, voire de 35 °C au bord des fenêtres, on obtient des taux d’humidité du bois très faibles. Même avec les conditions de vie actuelles, avec des températures nettement supérieures à 20 °C et une humidité relative nettement inférieure à 50 %, une humidité du bois de 7 % est une valeur souvent sous-estimée dans la pratique, de sorte que l’humidité du bois peut descendre en dessous de 5 % sur parquets sur chapes chauffantes, surtout si les surfaces de parquet/les bois sont en plus recouverts de tapis sur mesure. Cette humidité modifiée du bois entraîne un retrait, donc un processus de retrait des bois de parquet.
En résumé, il faut constater que les sols en bois/surfaces de parquet ne doivent pas être recouverts de tapis épais et denses, c’est-à-dire de tapis sur mesure, car outre l’augmentation inadmissible de la résistance thermique, la température à la surface du sol en bois/des surfaces de parquet augmente encore de façon disproportionnée. Une température de surface plus élevée s’accompagne toujours d’une diminution de l’humidité de l’air ; c’est pourquoi les sols en bois/surfaces de parquet sur chapes chauffantes recouverts de tapis présentent sous ces tapis des joints importants, mais aussi des fissures sèches, les joints de rupture déjà mentionnés plusieurs fois ainsi qu’un décollement des lamelles de couche supérieure dans les parquets multicouches.
Plus que jamais, en raison de la jurisprudence actuelle et des circonstances décrites, le contractant est tenu, dans le cadre de son obligation d’information, de signaler au client/utilisateur la charge thermique et ses conséquences lors de constructions de sols chauffants.
La situation décrite s’applique aussi aux revêtements de sol élastiques, notamment les revêtements design qui ont tendance à se décolorer à des charges thermiques de > 29 °C.
Ma seule crainte reste maintenant les poils d’animaux. Nous avons deux chats Main Coon. Alors quand même moquette ?
J’ai aussi 2 monstres ; une vieille diva (européenne à poil court) ainsi qu’un jeune (mélange Norvégien/Ragdoll). Comme ils ont accès partout, je connais bien le problème et ne peux que te conseiller d’aspirer plus souvent les endroits favoris ; autrement tu ne viendras pas à bout du problème des poils
Cordialement, Bauexperte