Redsonic
10.09.2017 14:57:26
- #1
Bonjour à tous,
nous avons un défaut de construction et nous serions heureux d’avoir votre avis ainsi qu’un conseil sur la marche à suivre.
Nous construisons une villa urbaine avec un toit à quatre pans et des combles en tant que toit froid pour stocker tout ce qui s’accumule. Il m’a toujours été important de pouvoir au moins me tenir debout au centre des combles (je mesure 1,76 m) ; c’est pourquoi nous avons fait attention à la hauteur utile entre les poutres du plafond et le bas de la pointe, car nous avions envisagé une augmentation de la pente du toit.
J’ai donc expressément demandé à l’architecte d’intégrer cette mesure dans le permis de construire et la planification d’exécution. La planification indique donc une mesure "env. 1,98", que l’entreprise de construction et nous avons signée. Lors de la vérification le jour de la fête de la charpente, le 14/07/2017, il a été constaté que la mesure n’était que de 1,86 m.
Nous avons donc adressé une plainte pour défaut le 25/07/2017 avec demande de rectification avant le 21/08/2017. La réponse de l’entreprise a été que c’était seulement une mesure approximative et qu’on nous avait dit oralement à l’époque qu’on ne pouvait pas le dire avec précision à l’avance. Mais tous les angles d’inclinaison sont corrects – ce qui m’est finalement égal. J’ai pris cela en compte et répliqué que cette situation aurait impliqué une décision en faveur d’une augmentation du toit pour nous et que je n’accepterai pas une mesure approximative avec un écart de 12 cm. J’ai proposé de compenser financièrement le défaut, car une rectification était démesurée avec une toiture déjà achevée. Ma contrepartie non encore exprimée s’élève à environ 3 000 EUR de dommage – surtout parce que je devrai vivre avec cela à vie.
On nous a maintenant proposé 500 EUR, sans reconnaître le défaut comme tel – c’est quand même mieux que rien. Cela ne représenterait aucune diminution de la valeur d’usage de l’objet du contrat. L’entreprise de construction argumente que ce n’est que dans la pointe que les 12 cm existent et que cela ne change rien aux combles. Je dis bien sûr : un plan est un plan, il faut planifier correctement et ensuite réaliser en conséquence.
Qu’en pensez-vous et que feriez-vous ? Dois-je respecter des délais pour répondre ou pour signaler le défaut ? Certains disent qu’avec un avocat on peut obtenir davantage, d’autres part je ne veux pas mettre en danger la relation par ailleurs partenariale. Mon idée était donc de régler cela simplement à la réception finale et éventuellement de retenir la dernière échéance. Mais est-ce si simple ?
Bonne chance, Redsonic
PS : Puisque l’entreprise de construction insiste tellement sur la mesure approximative. Une solution serait de mesurer la hauteur totale extérieure, mais je ne vois pas comment faire sans grue ni plateforme élévatrice.

nous avons un défaut de construction et nous serions heureux d’avoir votre avis ainsi qu’un conseil sur la marche à suivre.
Nous construisons une villa urbaine avec un toit à quatre pans et des combles en tant que toit froid pour stocker tout ce qui s’accumule. Il m’a toujours été important de pouvoir au moins me tenir debout au centre des combles (je mesure 1,76 m) ; c’est pourquoi nous avons fait attention à la hauteur utile entre les poutres du plafond et le bas de la pointe, car nous avions envisagé une augmentation de la pente du toit.
J’ai donc expressément demandé à l’architecte d’intégrer cette mesure dans le permis de construire et la planification d’exécution. La planification indique donc une mesure "env. 1,98", que l’entreprise de construction et nous avons signée. Lors de la vérification le jour de la fête de la charpente, le 14/07/2017, il a été constaté que la mesure n’était que de 1,86 m.
Nous avons donc adressé une plainte pour défaut le 25/07/2017 avec demande de rectification avant le 21/08/2017. La réponse de l’entreprise a été que c’était seulement une mesure approximative et qu’on nous avait dit oralement à l’époque qu’on ne pouvait pas le dire avec précision à l’avance. Mais tous les angles d’inclinaison sont corrects – ce qui m’est finalement égal. J’ai pris cela en compte et répliqué que cette situation aurait impliqué une décision en faveur d’une augmentation du toit pour nous et que je n’accepterai pas une mesure approximative avec un écart de 12 cm. J’ai proposé de compenser financièrement le défaut, car une rectification était démesurée avec une toiture déjà achevée. Ma contrepartie non encore exprimée s’élève à environ 3 000 EUR de dommage – surtout parce que je devrai vivre avec cela à vie.
On nous a maintenant proposé 500 EUR, sans reconnaître le défaut comme tel – c’est quand même mieux que rien. Cela ne représenterait aucune diminution de la valeur d’usage de l’objet du contrat. L’entreprise de construction argumente que ce n’est que dans la pointe que les 12 cm existent et que cela ne change rien aux combles. Je dis bien sûr : un plan est un plan, il faut planifier correctement et ensuite réaliser en conséquence.
Qu’en pensez-vous et que feriez-vous ? Dois-je respecter des délais pour répondre ou pour signaler le défaut ? Certains disent qu’avec un avocat on peut obtenir davantage, d’autres part je ne veux pas mettre en danger la relation par ailleurs partenariale. Mon idée était donc de régler cela simplement à la réception finale et éventuellement de retenir la dernière échéance. Mais est-ce si simple ?
Bonne chance, Redsonic
PS : Puisque l’entreprise de construction insiste tellement sur la mesure approximative. Une solution serait de mesurer la hauteur totale extérieure, mais je ne vois pas comment faire sans grue ni plateforme élévatrice.