Pouvez-vous le faire...?

  • Erstellt am 05.10.2012 11:11:18

gandalf_8175

16.02.2015 16:19:32
  • #1
Jamais ! Au moins les bougies fonctionnent toujours !
 

gandalf_8175

01.07.2015 15:35:22
  • #2
Nous devrions probablement tous réfléchir à notre consommation de bougies :


Particules fines dues aux bougies et aux encens
Lorsque, en hiver, des bougies rouges diffusent une ambiance chaleureuse dans les salons allemands, certains ont encore en tête le message diffusé à la radio indiquant que les valeurs limites de particules fines sont à nouveau dépassées dans les villes. La circulation routière et l’industrie sont rapidement pointées du doigt comme responsables dans le débat public. Pour des habitudes bien ancrées comme la cigarette, la responsabilité n’est même pas envisagée et est niée. "Particules fines dues aux bougies" – cela ne peut pas être.

Les valeurs limites de pollution aux particules fines sont cependant souvent et fortement dépassées à l’intérieur de nos propres foyers. Il ne s’agit pas d’un ou deux pour cent, mais souvent de concentrations atteignant plusieurs fois la valeur limite applicable à l’air extérieur. Pourtant, cette zone de danger dans nos foyers ne fait pas l’objet d’un débat public.

Plus de conscience grâce aux faits concernant les particules fines, bougies & co.
Les particules fines sont des particules de suie, de fumée et de poussière extrêmement petites issues de la combustion, dont la taille est inférieure à dix micromètres – donc plus petite qu’un centième de millimètre. Une taille difficile à imaginer. Lorsque ces particules fines sont inhalées, les poumons sont rapidement endommagés, surtout en cas d’exposition prolongée. De plus, certains de ces particules sont fortement cancérigènes. Les particules fines provoquent souvent aussi des allergies. Plus les particules sont petites, plus elles pénètrent facilement et profondément dans les poumons. Les enfants sont particulièrement exposés.

Valeur limite pour la pollution aux particules fines (PM10)
La valeur applicable en Europe pour évaluer la pollution aux particules fines est de 50 microgrammes par mètre cube d’air (50 µg/m3). Cette valeur ne doit pas être dépassée. Cependant, des chercheurs ont découvert dans une étude portant sur plus de 100 000 participants que de graves dommages peuvent être causés dès des concentrations bien plus faibles.

Une augmentation annuelle de la concentration de particules fines de type PM2,5 de cinq microgrammes par mètre cube d’air entraîne un risque accru de douze pour cent, par exemple, d’infarctus ou d’angine. Pour le type de particules fines PM10, le risque de problèmes cardiaques augmente de treize pour cent si la concentration augmente seulement de dix microgrammes par mètre cube d’air.

Pour la pollution aux particules fines PM2,5 (particules dont la taille ne dépasse pas 2,5 micromètres), la valeur limite dans l’UE est de 25 microgrammes par mètre cube pour l’air extérieur. L’OMS, quant à elle, recommande une valeur limite d’à peine dix microgrammes par mètre cube d’air extérieur.

PartÉmetteur
39,7 %Petits consommateurs/ménages
38,2 %Industrie et machines
7,5 %Agriculture
5,2 %Véhicules diesel particuliers
5,1 %Poids lourds et bus
4,3 %Centrales et chaufferies
Tableau (pas une infographie) : Part (en pourcentage) des différentes sources émettrices à la charge totale des particules fines (PM10). Source : ÖAMTC (chiffres : 2010)

Le tableau montre clairement qu’il existe un écart entre l’image des responsables dans le débat public et la réalité. Les ménages et l’industrie sont responsables des trois quarts de la pollution aux particules fines. Le trafic, avec sa part d’environ 20 %, est certes important, mais reste loin derrière les précédents.

Cheminées, bougies, cigarettes : les émetteurs secrets
Alors que l’industrie a continuellement travaillé à réduire ses émissions de particules fines et que, par exemple, l’industrie automobile a optimisé les moteurs diesel dans ce sens, les ménages en sont restés aux balbutiements de leurs efforts. Cela se voit notamment dans le tableau. Dans les foyers privés, ce sont surtout les responsables tels que bougies, encens, cigarettes et feux de cheminée qui entraînent une pollution aux particules fines très forte et dangereuse.

Source de particules fines n°1 : fumée de cigarette
La fumée de cigarette dans les espaces fermés fait augmenter durablement la concentration de PM10 de 20 à 50 µg/m3 d’air. Cela correspond à un dépassement de 40 % à 100 % de la limite européenne autorisée. Cette augmentation est régulièrement mesurée dans les logements de fumeurs. Les concentrations de pointe dans les logements de fumeurs atteignent même vingt fois la limite, soit jusqu’à 1 000 µg/m3 d’air. Alors que l’industrie s’efforce de rester constamment en dessous de 50 µg/m3, les fumeurs acceptent sans réfléchir des concentrations de 100 à 1 000 µg/m3 d’air. Cela montre clairement qu’un changement de conscience est nécessaire ici.

Particules fines dues aux bougies
Les concentrations dues aux encens et aux bougies ne sont pas moins dangereuses. Bien qu’elles atteignent "seulement" quelques centaines de µg/m3 d’air (toujours bien au-delà de la limite européenne de 50 µg/m3), ces sources représentent un danger pour les maladies respiratoires chroniques et aiguës, les problèmes cardiovasculaires et les cancers. Ce sont donc précisément les moments si chaleureux de la saison froide, avec l’odeur de bougies et les parfums de musc et de bois de santal dans l’air, où nous portons atteinte à notre santé.

Particulièrement dangereux : lorsque les encens se consument, des substances nocives comme le benzène et le formaldéhyde sont libérées. Les composants tels que la sciure, la résine et les substances aromatiques en sont responsables. Les bougies qui brûlent émettent des quantités particulièrement importantes de particules fines : c’est 10 à 20 fois plus que d’autres sources de particules fines. Ce qui est particulièrement ennuyeux, c’est que les particules fines émises par les bougies restent plusieurs heures dans l’air, ce qui signifie qu’elles sont inhalées en permanence.

Quatre mesures pour réduire la pollution aux particules fines dans les espaces clos
Enfin, nous souhaitons présenter quatre mesures simples pour réduire la pollution aux particules fines dans les espaces clos (applicable dans les appartements, les espaces communs en entreprise et au bureau).


    [*]Pas d’encens dans les petits espaces comme les WC.
    Dans les petits espaces, la concentration en particules fines est particulièrement élevée. La fumée produite ne peut pas se disperser et, en raison de l’absence de circulation d’air, elle persiste beaucoup plus longtemps. Conséquence : une concentration de particules fines très élevée et une inhalation fréquente des substances nocives.

    [*]Vérifier la qualité et le fabricant des encens.
    Pour les fêtes d’entreprise, il faut éviter les encens indiens bon marché. Ceux-ci contiennent souvent des ingrédients synthétiques tels que le musc ambrette. Des expériences sur des rats ont montré des dommages au système nerveux. Cette substance est désormais interdite dans la fabrication des cosmétiques. La conscience sanitaire et la responsabilité sont peu développées chez les Indiens orientés vers l’exportation. Les encens japonais, un peu plus chers, sont fabriqués à partir de parfums et de bois précieux, avec des émissions réduites. Les employés méritent cela.

    [*]Bougies allumées : seulement une à deux fois par semaine et aérer vivement.
    Pendant la période avant Noël, il faut veiller à ne pas allumer les couronnes de l’Avent et les bougies tous les jours. Une à deux fois par semaine suffisent, suivi d’une aération vigoureuse des salles sociales et de travail. Ainsi, la pollution aux particules fines dues aux bougies reste limitée.

    [*]Poêles à bois, cheminées, poêles en faïence : faire contrôler régulièrement.
    Si des poêles à bois, cheminées ou poêles en faïence sont utilisés pour chauffer dans l’entreprise (par exemple dans la restauration), un contrôle régulier doit garantir que les conduits d’évacuation des fumées sont étanches. Les gaz d’échappement issus de la combustion du bois qui s’échappent à l’intérieur peuvent endommager gravement avec leurs particules fines et leur concentration particulièrement élevée en hydrocarbures aromatiques polycycliques cancérigènes. De plus, en raison de leur petite taille, les particules pénètrent profondément dans les voies respiratoires. Les enfants sont ici extrêmement exposés.



Source : industry-press.com
 

Juliette W

02.07.2015 10:03:45
  • #3
De plus, presque tous les chauffe-plat sont fabriqués à partir d'huile de palme généralement non durable, ce qui est catastrophique pour l'environnement dans les pays producteurs (Einwohner, Orang Utan etc etc...).

Et les bougies contribuent également à l'effet de fogging.
 

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