De nos jours, on peut fabriquer des panneaux entiers pour murs (même à partir de pierres individuelles collées), mais : le fait de devoir d'abord mettre le matériau en petites portions de pierres dans le moule, puis les coller entre elles, n'apporte aucun avantage. Sur le plan du procédé, il est possible de "manipuler" aussi bien de grands panneaux que d’ouvrir des portes et fenêtres (et même des réservations comme des saignées pour câbles) à volonté. La qualité du matériau est la même, et pour les usines de production, c’est apparemment plus pratique ainsi. Cela fonctionne avec différentes qualités de pierre en béton, toutes massives d’une certaine manière. Les briques murales sont généralement pourvues aujourd’hui de chambres creuses et ne peuvent pas être fabriquées en panneaux entiers d’un seul tenant ; avec elles, il faut passer par la taille élémentaire de "pierre individuelle" – mais il est aussi possible de préfabriquer avec celles-ci des panneaux muraux entiers. Avec le béton cellulaire, c’est similaire aux autres types de pierre en béton, et avec la pierre de chaux-sable, on ne procède pas ainsi.
La grande différence pratique sur le chantier est d’ordre logistique : les panneaux entiers nécessitent de gros véhicules et de grands grues, tandis que les pierres individuelles peuvent être livrées et déchargées beaucoup plus facilement, comme des marchandises sur palettes.
Comme pour les panneaux muraux en pierres individuelles on utilise les mêmes pierres et les mêmes colles que pour la méthode "pierre sur pierre", les murs finis ne présentent aucune différence de qualité.
Traiter un matériau de construction comme celui de Dennert ou d’un concurrent en pierre individuelle donnerait au final la même qualité de mur : le millimètre de joint de pose plutôt qu’un panneau continu ne fait aucune différence pratique.