Glyphosate du voisin. Limites de pulvérisation vers les zones résidentielles

  • Erstellt am 02.10.2017 12:24:34

Bieber0815

04.10.2017 22:40:23
  • #1
... et avec l'UE. Quelle image avez-vous donc de l'agriculteur ?

Normalement, au sens de exemplaire, cela aurait été que l'agriculteur remarque son erreur, la regrette et propose des solutions pour la réparer.

Eh bien, je suis aussi pour commencer par parler ! Alors, restez calmes, chers rédacteurs du forum ;-).

(*En connaissance de ses droits et devoirs.)
 

Joedreck

05.10.2017 09:18:20
  • #2
Oh là là... Il y avait un travailleur invité assis sur le tracteur, qui ne s'en souciait tout simplement pas beaucoup. Son patron ne saura rien de cela et le propriétaire encore moins. Le contact ici est celui qui dirige les choses sur place. S'il est idiot lors de la conversation, on peut toujours sortir la matraque.
 

angoletti1

05.10.2017 09:58:56
  • #3
Wow, quel stress, n’est-ce pas un peu exagéré ici ? Ce truc a disparu depuis longtemps après 10 jours de pluie. Quand je lis échange de sol et ce genre de choses, on se demande vraiment si on n’en fait pas un peu trop ? Le produit est pulvérisé sur la plupart des champs où poussent aussi nos aliments.
Ce n’est pas que je veuille lancer un débat de principe sur la dangerosité du glyphosate, mais j’affirme quand même un peu audacieusement que nous mangeons tous plus ou moins constamment quelque chose qui a poussé sur un champ traité au glyphosate (même ceux qui n’achètent que des légumes bio !).

Alors voici la procédure du point de vue d’un gars de la campagne :
- Aller voir le paysan en lui faisant gentiment remarquer que son pulvérisateur a un peu trop débordé jusqu’à chez toi, ou peut-être que le vent venait juste de la mauvaise direction.
- Attendre qu’il ait plu quelques fois
- Le paysan passe, resème la parcelle et apporte la bière pour après.

De cette manière, à long terme, on entretient un bon voisinage et si dans deux ans on a besoin de l’aide de son matériel agricole, ce genre de choses n’est généralement pas un problème.
De toute façon, on ne peut plus revenir en arrière maintenant, même si la personne concernée considère son terrain comme contaminé au glyphosate et le perçoit comme pire que par exemple moi.
Du point de vue de l’agriculteur, je ne creuserais certainement pas la parcelle pour échanger la terre. En plus, avec quoi ? Avec la terre de ses propres champs ? ;-)

Restez calme, et vous dormirez bien mieux ! :-)
 

kaho674

05.10.2017 10:03:49
  • #4

Bon, disons que quand nous avons acheté ce terrain, la première phrase des agriculteurs a été : « Il faut respecter un droit de passage de 3 m. » Nous ne savions pas du tout de quoi ils parlaient. Nous nous sommes donc renseignés, avons mesuré toutes les distances avec précision et avons toujours fait attention. On ne veut pas se tromper en tant que nouvel arrivant.

Tout allait bien sauf le voisin X, qui laboure constamment notre terrain avec sa charrue et a abattu sans autorisation trois grands arbres à feuilles caduques à côté — pas sur notre terrain, certes, mais il y a eu un scandale immense dans le village — ces arbres avaient un statut culturel. Les bornes frontières ont aussi été renversées et labourées. Le voisin X est donc un vrai bourrin. Ok, je n’ai jamais rien dit, nous avons simplement enfoncé les piquets d’angle à plusieurs reprises. Mais maintenant, il répand du poison sur mon terrain, et là, ça va un peu trop loin pour moi. J’aimerais maintenant connaître la législation pour ne pas avoir à le constater après coup, mais bien pour être informé à l’avance. L’objectif est donc clair : qu’ils respectent les distances. Sinon pas forcément les 2 m, peut-être au moins 1 m ou quelque chose comme ça. Il faudra en discuter.
 

kaho674

05.10.2017 10:43:33
  • #5

Oui, c'est ça, même si je ne suis pas si sûr pour le bio. Et maintenant, réfléchis-y un peu.
 

angoletti1

05.10.2017 11:05:55
  • #6
Hehe, c’est exactement la réponse à laquelle je m’attendais. Je vais faire court, car cela n’a rien à voir avec le sujet.
Tu n’achètes que des légumes bio, qui ne sont pas traités avec de tels produits, ok.
Mais que se passe-t-il si tu vas manger une pizza chez l’Italien, ou la salade avec la escalope, ou le repas à la cantine, etc.
Même si on n’achète que du bio, cela ne signifie pas qu’on ne mange pas aussi (beaucoup !) d’autres aliments qui ont par exemple été traités au glyphosate. :-)
 
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